La barre au chocolat : TOBLERONE.

Camille ouvrit lentement la barre au chocolat et mordit dedans. Le chocolat c'était sa folie, ce qui la rendait toujours de meilleure humeur. Elle ferma les yeux et laissa fondre le chocolat sur sa langue avant de l'avaler en croquant le cœur encore dure du morceau fondu.
Elle mordit de nouveau dedans, ce qui lui donna du courage pour revoir ses cours. Elle posa la barre et ouvrit son dossier. Elle commença à lire, mais l'appel de la barre était trop fort pour qu'elle puisse résister. La barre était là, au centre de la table, dans son emballage triangulaire, lui faisant de petits signes et l'invitait à mordre encore dans son chocolat, miel et nougat.
Camille tourna la tête et dit à la barre :
- Non ... jamais ! je ne mangerais pas de chocolat même si il est excellent et qu'on sent à peine le gout de miel et que le nougat le rend croquant ! même si ton chocolat est fondant et doux sous la langue ... même si je meurs d'envie !
Elle cacha son visage dans es mains et gémit.
- J'arrive même pas a résister à du chocolat ...
Elle attrapa la barre et la mangea, ramenant ses genoux contre sa poitrine et regardant par la fenêtre.
- De toute façon, dit-elle la bouche pleine, le chocolat c'est ce qui me rend heureuse ... Pourquoi m'en priver ? Elle éclata de rire et mangea sa barre. Temps pis pour ce que dise les autres, Camille et le chocolat c'est une longue histoire d'amour ... personne ne pourra rien n'y faire ...

Enaa entra lentement dans la salle des professeurs,par la porte entrouverte.Intriguée par le monologue d'une personne à l'intérieure,elle avanca.La professeur,en l'occurence,Mlle Lewis,était en train de scruter le ciel de ses yeux rêveurs.
La sirène garda les quelques dossiers rangés contre sa poitrine et fit quelques pas.
- Hm...Désolée,je vous dérange ? demanda-t-elle en s'apercevant qu'il n'y avait personne.
Elle vit le papier froissé d'une barre chocolatée dans les mains de la brune et ne put s'empêcher de sourire.

Camille releva la tête et croisa le regard de la jeune fille. Elle se frotta frénétiquement les lèvres, dans la hantise d'avoir de belles moustaches dessinées par le chocolat. Elle n'osa pas sourire et toussa.
- Hum ... non non vous ne me dérangez pas ...
Elle cacha l'emballage dans sa manche et invita la jeune fille à s'asseoir.
- Je ... je méditais sur la meilleur façon de de ... de, de, de ... de placer des rideaux ici ... oui ! des rideaux c'est ça ...
Camille soupira et éclata de rire.
- Je ne sais pas mentir excusez moi ... Je viens d'engloutir une barre de chocolat. Et évidement, il ne reste plus rien ... Je suis désolée ...
Camille releva la tête et regarda longuement le visage amicale et bien dessiné de la jeune professeur.